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Tuesday, August 21, 2007

Quelle(s) culture(s) politique(s) pour l’Europe ?

RESUMES DES CONFERENCES COLLOQUE 29-30 JUIN A UNIVERSITE DU LUXEMBOURG


1. Patrik Savidan (Université de Paris IV Sorbonne)

“Culture politique et cultures sociétales: la voie européenne”

(Résumé à venir)


2. Justine Lacroix (Université libre de Bruxelles)

"L'Europe doit-elle en appeler à des valeurs communes?"

(Résumé à venir)


3. Jean-Claude Boual (Direction des Affaires Européennes Internationales)

"Une culture politique européenne passe-t- elle par la construction d'une socièté civile européenne ?".

(Résumé à venir)


4. Norbert Campagna (Université de Luxembourg)

"La culture politique européenne et l'Islam"

Résumé :

« L'Europe doit-elle avoir peur de l'Islam ? Pour répondre à cette question, il faut d'abord s'intéresser à ce qu'est l'Islam. Trop souvent, nous ignorons la complexité de la culture musulmane, une culture qui, au Moyen-Âge, a été fortement marquée par l'empreinte grecque, c'est-à-dire par cette même empreinte qui a marqué la culture européenne à la fin du Moyen-Âge et qui n'a pas encore entièrement disparu aujourd'hui. Cette empreinte grecque, la culture mulsulmane contemporaine devrait aussi à nouveau en prendre conscience. »

5. Raluca Alexandrescu (Faculté des sciences politiques, Université de Bucarest)

« Culture politique européenne et modernité roumaine »

Résumé:

« La communication porte sur les origines et la construction du concept de démocratie dans la pensée roumaine du XIXe siècle, concept lu comme un indicateur précieux concernant l'évolution ultérieure de la culture politique roumaine. La représentation démocratique implique une analyse détaillée des sens et des contextes discursifs et historiques de ce concept, dont les discontinuités et les incongruences se reflèteront dans les hésitations d'une culture politique. Lors d'une approche critique, on y remarque une concurrence – en non pas en dialogue – entre, d'une part, la vocation ou l'instinct démocratique et, d'autre part, la volonté d'un devenir démocratique. Cet aspect pourrait servir d'explication pour les hésitations multiples de la démocratie roumaine au XXe siècle, tout aussi bien que pour la difficile construction institutionnelle qui a suivi ».


6. Lucian Petrescu, (Centre de recherches Fondements de la
Modernité européenne, Université de Bucarest)

"L'éthique du politique: Francisco Suarez et les conditions théologiques de l'essor de la pensée politique moderne"

Résumé:

« Francisco Suarez, SJ (1548-1617) est considéré comme l'un des fondateurs de la théorie politique moderne par sa promotion du droit naturel. Je voudrais interroger cette pensée politique dans le cadre où elle prend forme, c'est-à-dire dans les discussions des théologiens sur l'institution politique appliquées au cas de l'Eglise Catholique et de sa mission dans le monde. L'idée de la présentation est que la voie du salut individuel selon Suarez passe, au-delà de la conception jésuite du comportement moral et de l'action libre, par la compréhension suarezienne de la structure de l'ordre politique comme gouvernée par l'ordre de la charité. Je vais investiguer ainsi la pensée politique du traité classique De legibus ac Deo legislatore (1612), qui a porté une influence décisive sur la pensée politique des fondements de la modernité, à la lumière de l'anthropologie suarésienne et de l'herméneutique chrétienne avec laquelle Suarez travaille ».


7. Aikaterini Lefka (Maître de conférences - Université de Liège, Chercheur – Laboratoire Histoire des idées de l’Université du Luxembourg/ Towson University (MA, USA)).

« Les origines de la pensée politique européenne et notre réflexion sur l’avenir de l’UE »
Résumé:

“Dans le cadre de l’Union Européenne, nous nous trouvons actuellement devant une série de questions concernant notre culture politique, questions dont les orientations de base ont été esquissées dans la présentation générale du sujet du présent colloque. Nous sommes d’avis que la pluralité des « cultures politiques » est non seulement présente, mais qu’elle constitue en plus une richesse inestimable de l’espace politique européen, dont la devise se veut : « l’unité dans la diversité ».
Cette notion d’« unité », implique-t-elle pour autant une élimination de la différence par la création de toutes pièces d’une identité politique européenne purement fictive ou passablement « forcée » pour des raisons d’État évidentes ? Nous ne le pensons pas ; nous soutiendrons ici d’une part qu’il existe déjà depuis longtemps une base commune minimale mais fondamentale concernant certains concepts politiques européens et, d’autre part, qu’une culture politique dans le cadre d’une démocratie a été et est toujours un ensemble polyvalent, en constant devenir entre conflits et équilibres d’éléments différents.
Pour ce faire, nous allons nous tourner vers une culture politique européenne revendiquée comme commune à toutes les autres, tout en se différenciant de celles-ci par le facteur temporel, à savoir, celle des premiers penseurs européens, qui ont été également les premiers à examiner théoriquement des notions politiques qui sont encore primordiales pour l’Union Européenne. Il s’agit, par exemple, de : la démocratie, la liberté, l’égalité entre citoyens, la justice, le dialogue politique, la citoyenneté, l’organisation optimale de la vie sociale en vue du bien commun. En fait, les différences dans le contenu de ces concepts amènent également à une différenciation des « cultures politiques ». Dès lors, nous tenterons de démontrer, avec toutes les précautions et les réserves qui s’imposent, liées aux particularités de l’organisation politique post-nationale qu’est l’Union Européenne, que le rappel de certaines positions des philosophes grecs de l’Antiquité peut nous apporter des éclairages nouveaux à nos questions sur la possibilité de coexistence harmonieuse des diverses cultures politiques européennes — questions d’actualité brûlante, dont dépend notre présent et notre avenir.”


8. Janie Pélabay (Centre de Théorie Politique, Université Libre de Bruxelles, Laboratoire Histoire des idées de l’Université du Luxembourg)

« Légitimation publique et désaccords raisonnables : vers une Europe post-unanimiste ? »

Résumé :

“Nous proposons ici d’analyser en quoi la configuration fondamentalement pluraliste de l’Union européenne (UE) a des incidences normatives importantes sur la formation d’une culture politique partagée. L’UE a ceci de caractéristique qu’elle est animée d’une « deep diversity », de « désaccords raisonnables », de « conflits d’interprétation » portant sur ce qu’est sa nature, sa finalité ou même son projet politique. Au vu de cette pluralité antagoniste des visions d’Europe, les démarches visant à cristalliser l’entente commune autour d’un « nous » préalablement donné et substantiellement défini ne nous semblent ni réalistes ni souhaitables. L’enjeu est dès lors de penser un usage pluraliste de la raison publique qui permette de résister aux tendances homogénéisantes et exclusionnistes d’une européanité ethnique ou éthique, tout en jetant les bases d’une légitimation publique des normes fondamentales sur lesquelles repose l’ordre politique européen. Deux voies seront ici examinées – celle d’un consensus par recoupement et celle d’un consensus par confrontation – qui, au-delà de leurs divergences, conduisent à orienter l’UE vers l’idée d’une communauté politique que nous qualifierons de « post-unanimiste”.


9. Serge Mboukou (Université de Metz, Laboratoire Histoire des idées, Université du Luxembourg)

« Culture de la crise et/ou crise de la culture, le moment machiavélien de l’Europe »

Résumé:

“Nous partirons du postulat de base selon lequel la modernité se pense à partir de la conscience de la crise en tant que cette dernière travaille la représentation du temps, traverse, marque, s’implique et se complique dans les diverses pratiques historiques. L’Europe et la culture forment un couple dont la copule essentielle et paradoxale peut être constituée par la notion de crise. Comment, dès lors, penser et s’expliquer la possibilité et la pertinence de l’Europe comme unité ? Quel statut conférer aux crises que l’on peut considérer comme constitutives de l’histoire et de la culture européennes ? Et si l’Europe ne pouvait se penser hors des sentiers escarpés de la crise ? Reconsidérer cette notion au regard aussi bien des derniers rebondissements de l’actualité politique de l’U.E. que de la longue tradition critique de la tentative européenne pourrait peut-être permettre de situer des éléments en perspective et relativiser nos angoisses ponctuelles tout en tempérant les ardeurs des « mystiques de l’optimisme ». Et si la vérité, l’authenticité et la fécondité de la possibilité européenne se nichaient au cœur de la tension, la contradiction, la critique. Comment et à quelles conditions réévaluer le statut de la crise comme moteur d’une culture politique européenne possible ? Par l’évocation de quelques motifs mythiques et esthétiques, catégories philosophiques, moments historico-politiques nous tenterons de poser quelques jalons théoriques d’un espace européen paradoxal revivifiant et pas nécessairement rassurant.”


10. Philippe Poirier (Ph.D), enseignant-chercheur en sciences politiques à l’Université du Luxembourg

“Les partis politiques européens sont-ils les vecteurs de cultures politiques européennes?”

Résumé:

“L’article 138A du Traité de Maastricht, entré en vigueur en 1993, accordait pour la première fois un statut aux partis politiques européens: « Les partis politiques au niveau européen sont importants en tant que facteur d’intégration au sein de l’Union. Ils contribuent à la formation d’une conscience européenne et à l’expression de la volonté politique des citoyens de l’Union ». Cette reconnaissance institutionnelle - et l’objectif normatif qui lui est assigné- s’est enrichie depuis lors d’un règlement adopté par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne en novembre 2004, définissant le statut et le financement des partis politiques au niveau européen . La qualité de parti politique européen est conditionnée notamment au respect « des principes sur lesquels l’Union européenne est fondée, à savoir les principes de la liberté, de la démocratie, du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ainsi que de l’État de droit”.


11. Lukas Sosoe (Professeur, Université du Luxembourg, directeur de la cellule Philosophie pratique du Laboratoire Histoire des idées)

« Conditions d’une culture politique européenne »

(Résumé à venir)


12. Dana Jalobeanu, (Maître de conférences, Centre de recherches Fondements de la Modernité européenne, Université de Bucarest)

"Protestant Ethic or Stoic Ethic? The roots of European Modernity"

Résumé:

« Aux XVIe-XVIIe siècles, un certain nombre d'auteurs répandent des idées stoïciennes à partir de positions calvinistes et semblent utiliser des éléments de l'éthique de Sénèque pour construire ce qu'il est convenu d'appeler l'"éthique protestante". En référence aux travaux de Todd sur le puritanisme comme manifestation de l'humanisme chrétien, ces exemples seraient susceptibles de faire nuancer considérablement la thèse de Max Weber ».


13. Alexandra Ionescu, (Maître de conférences, Vice-doyen de la Faculté des sciences politiques, Université de Bucarest)

"Roumanie : Culture politique et confection institutionnelle"

Résumé:

« La Roumanie est un pays qui, dans l’espace de moins de deux décennies a fait le voyage institutionnel du communisme à la démocratie. La question de la culture politique a été de bonne heure placée au cœur des enjeux du changement de régime et de société. Fondant d’abord un regard critique à l’égard des comportement et attitudes des citoyens, considérés au début comme relativement inaptes à assimiler rapidement les valeurs du nouvel univers politique, elle ne manqua en revanche de se déplacer vite sur le terrain des institutions et pratiques politiques. Si le fait politique interroge les ressorts profonds de l’être ensemble, dans l’espace national d’abord, dans un espace élargi ensuite, après l’adhésion du pays à l’Union européenne, la teneur de la communauté politique même ne cesse de poser problème dans une société politique comme celle roumaine où les pratiques de la défiance et les rapports de confiance collective souffrent d’incohérence, sinon de disjonction. Effectivement, si les citoyens roumains ont de bonne heure et diffusément internalisé la désobéissance et la critique institutionnelle, provoquant l’émergence en force de l’ingouvernabilité, caractéristique cuisante des actes de gouvernement après l’effondrement du communisme, la confection constitutionnelle et institutionnelle fut en revanche moins disposée de mettre en question les sens politiques hérités de l’époque du Parti-Etat. Un examen de la manière dont la représentation et le constitutionnalisme furent mis en forme institutionnelle et en pratiques politiques par les acteurs politiques du postcommunisme roumain dans l’espace temporel séparant la chute du communisme de l’intégration européenne est en mesure de faire ressortir certaines des raisons du désenchantement démocratique des citoyens et de la séduction de plus en plus forte qu’exercent sur ces mêmes citoyens les appels populistes. »


14. Rose Goetz (Professeur émérite, Université de Nancy 2)

« La téléologie de l’histoire européenne selon Husserl et les enjeux d’une issue de la crise actuelle »

Résumé :

« L’opuscule de Husserl, La crise de l’humanité européenne et la philosophie, est la version remaniée d’une conférence faite à Vienne le 7 mai 1935. Se muant en philosophe de l’histoire, le phénoménologue exhibe les causes de la crise dramatique qui secoue l’Europe de son temps et trace les voies qui permettraient de la surmonter. Une telle issue a pour condition préalable de « dégager le concept d’Europe et d’y faire apparaître la téléologie historique qui ordonne les buts infinis de la raison ». Si l’Europe d’aujourd’hui n’est plus en passe de sombrer « dans la haine de l’esprit et dans la barbarie », n’a-t-elle pas à affronter, sous des formes nouvelles, le naturalisme et l’objectivisme en lesquels Husserl dénonçait la perversion d’un rationalisme détourné de la véritable rationalité ? »

by
Aikaterini Lefka
Université de Liège, LHI Université du Luxembourg,Towson University

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Tuesday, August 14, 2007

Climate Change and Geoengineering

One element that is missing from ecological and social movement discussion about climate change is ‘geoengineering’. ‘Geoengineering’ is one of the words used for techniques being proposed more and more frequently by scientists and commercial journalists as a ‘politically realistic’ remedy for climate change.

An article recently published in the magazine Popular Science provides a characteristic example of these kinds of proposals.

Describing a meeting in the White House in September 2001 organized by the US President’s Climate Change Technology Program to discuss ‘Response Options to Rapid or Severe Climate Change’, the article frankly admits that ‘while administration officials were insisting publicly that there was no firm proof that the planet was warming, they were quietly exploring potential ways to turn down the heat.’

In March 2001 President Bush had withdrawn US support from the Kyoto Protocol. This meeting therefore represented something like a US counterproposal to Kyoto, an ‘alternative approach to climate change’.

Some years ago Edward Teller, in his ‘Sunscreen for Planet Earth’, made a similar ‘alternative’ proposal.

The physicist and economist David Keith, who was present at the White House meeting, is quoted in the article as saying ‘if they had broadcast that meeting live to people in Europe, there would have been riots.’

Anyone can see what the ‘geoengineering’ proposals were simply by reading the relevant article in Popular Science.

For those for whom that is difficult, the proposals included: 1) underground storage of carbon dioxide, 2) wind scrubbers to filter carbon dioxide from the air, 3) ‘fertilization’ of oceans with iron to encourage growth of plankton, 4) petrification of carbon dioxide, 5) deflection of sunlight from the earth through the use of a giant space mirror ‘spanning 600,000 square miles’.

One point worth mentioning at least in passing is that, apart from the question of how effective these measures would really be, all these highly oil-dependent ‘solutions’ to problems largely caused in the first place by burning fossil fuels, are being prepared for a world that is beginning to run out of oil.(!)

In the case of at least one geoengineering measure, by no means the most ‘outlandish’, namely: ‘Enhancing Clouds to Reflect Sunlight’, a mass of eyewitness evidence for all over the world suggests that, despite official denials, a programme serving some such purpose is not merely a proposal but a reality and has been under implementation on an immensely large scale for at least a decade.

How significant are official denials? Note that the Popular Science article itself admits that the US administration’s words about ‘proof that the planet is warming’ do not match its deeds. If untruthful official denial of global warming is possible, why should untruthful official denial of actually ongoing measures, supposedly to combat global warming, not similarly be possible?

Geoengineering is defined as ‘intentional large scale manipulation of the global environment’, e.g. by altering climate with the primary intention of reducing undesired climate change caused by human influences. ‘Geoengineering schemes seek to mitigate the effect of fossil-fuel combustion on the climate without abating fossil fuel use; for example by placing shields in space to reduce the sunlight incident on the Earth.’ (Keith D.W. 1999. Geoengineering, Encyclopedia of Global Change, New York).

In relation to ‘geoengineering’, the ‘Climate Change 2001’ report of the Intergovernmental Panel on Climate Change confirms that it ‘includes the possibility of engineering the earth’s climate system by large-scale manipulation of the global energy balance. It has been estimated, for example, that the mean effect on the earth surface energy balance from a doubling of CO2 could be offset by an increase of 1.5% to 2% in the earth’s albedo, i.e. by reflecting additional incoming solar radiation back into space…. Teller et al. (1997) found that ~107 t of dielectric aerosols of ~100 nm diameter would be sufficient to increase the albedo of the earth by ~1%. They showed that the required mass of a system based on alumina particles would be similar to that of a system based on sulphuric acid aerosol…(They) demonstrate that use of metallic or optically resonant scatterers can, in principle, greatly reduce the required total mass of scattering particles required.”

If, as very many indications suggest, such programmes and such ideas are already under implementation on a very large scale and outside the framework of international law, then they must either be stopped or legalized.

There is no point in ecological organizations disagreeing with them ‘behind closed doors’ and in public confining themselves to objections at the ‘philosophical’ level.

In early September 2005 the meteorologist Scott Stevens provoked a nation-wide scandal in the United States with accusations that hurricane Katrina had been caused by Japanese mafiosi using an electromagnetic generator sold to them by the Russians. (In much the same way last year, just before the December 26 tsunami that killed 300,000 people in South-East Asia, the author Michael Crichton published a best-selling novel ‘State of Fear’, which told of ‘ecologist terrorists’ who, for the purpose of securing funding for their programmes, engaged in artificial production of earthquakes and tsunamis.)

The truth is that we are not in a position to prove to conspiracy theorists that they are mistaken when they come out with scenarios of this kind. It is no easy task in situations of secrecy and non-transparency for ordinary citizens (and possibly not only ordinary citizens) to distinguish between non-military climate mitigation and the techniques of ‘climate as weapon’.

If the political parties, parliaments and mainstream mass media are not willing to bear the political cost of honesty in relation to ‘geoengineering’ then the Social Forums must assume this responsibility on their behalf.



by Wayne Hall founding member of ATTAC-Hellas http://www.attac-hellas.org

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Tuesday, August 07, 2007

PROPOSITIONS ABOUT UNITED MEDITERRANEAN GIVES RIGHT TO OUR PLANS

Multi-country platform for economic development of the Mediterranean

Gathered at the end of November 2006 in Marseille for the 2nd Euromed Business Summit associating companies, banks and investment promotion agencies, the Euromed countries reiterated their will to become more attractive for foreign direct investment (FDI). The efforts made since 2002 by these countries and by their co-operation network (ANIMA) have been fruitful: the FDI flow into 10 Mediterranean partner countries (known as "MEDA", i.e. Maghreb, Machrek, Israel and Turkey) increased from 10 billion dollars in 2003 (less than 1% of worldwide FDI) to more than 30 billion in 2005 (or 3.5% of worldwide FDI).
These achievements are encouraging the MEDA countries, which are conscious of the potential and the need for further progress. Facing Europe, with a young population and labour force, they might constitute a future dragon able to attract for instance Gulf petrodollars. In order to establish the Mediterranean site as a competitive territory, to coordinate their external promotion, to mutualise their sales efforts and to continue some network economic intelligence and training, the economic development agencies of the MEDA region have created the ANIMA Investment Network Association in Marseille.

Mrs. Laila Sbiti, Deputy Director of Invest in Morocco, will hold the Presidency, the vice-presidency being entrusted to 3 Southern countries (Algeria, Palestinian Authority, Tunisia) and to two Northern communities (City of Marseille and Region Provence-Alpes-Côte d’Azur). With a treasurer and a general delegate (Mr. Bénédict de Saint-Laurent), the Invest in France Agency (AFII) will stay involved in this structure, which will rely on the ANIMA agency based in Marseille.

The other countries, regions or organisations members of the Board of directors of Association "ANIMA Network" are:
- On the European side, Malta, Cyprus, Catalonia and 3 French development (Euroméditerranée, Provence-Promotion, Team Côte d’Azur);
- On the Southern side, Egypt and the Mediterranean Confederation of Enterprise Unions (UMCE).

In addition, Jordan, the Mission of Regional Economic Development (PACA, France) and the World Association of Investment Promotion Agencies (WAIPA, the United Nations) also agreed to join the association. Lastly, other agencies or organisations are currently "observers": the new Turkish development agency (Invest in Turkey), Investment Development Authority of Lebanon (IDAL), Investment Bureau (Syria), Invest in Bulgaria, ITDH (Hungary), CCI of Milan.
During the following days, these partners took part in the Euromediterranean Business Summit organised by The Economist and ANIMA, and expressed their optimism on the continuation of FDI growth, due to on-going reforms, public-private partnerships and privatisation programmes in MEDA countries -with an estimated amount of 300 billion dollars for the next ten years.

They also began the preparation of a joint project for accelerating the growth of investment and to support co-development enterprises in the Mediterranean basin. The private sector will be widely associated to this initiative, with the launching in 2007 of an "ANIMA Club" open to companies.

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